Littéralement "boxe du faîte suprême"
Le tai chi
chuan est un art martial « interne » chinois qui privilégie la souplesse sur la
force, dans le respect de la philosophie des moines taoïstes qui voulaient se
défendre sans agresser.
La légende
raconte qu’au 12ème
siècle, Chang San Feng, moine taoïste méditant
sur le mont Wudang, fut témoin d’un combat entre un serpent et un
oiseau. L'observation de ce combat aurait permis à Chang San Feng
de créer le tai chi chuan. Comprenant que la rondeur et la souplesse l’emportaient sur la rigidité,
il se serait inspiré de leurs postures, gestuelles et déplacements pour les
assimiler à sa propre pratique martiale.
Dans
notre école, Style Yang Originel, l'apprentissage s'articule autour de
plusieurs pratiques.
La
principale est la forme à mains nues,
enchaînement de 108 mouvements organisés en 3 parties que l'on nomme la
Terre, l'Homme et le Ciel, dont l'exécution lente, circulaire,
continue, fluide
et précise renforce le tonus musculaire, améliore la souplesse,
l’équilibre et la coordination.
| |
| « Dérouler »
la forme permet d’exécuter un travail d’enracinement, de centrage (l'axe) et de
repérage dans l’espace. Cette pratique lente est comparée à une
« méditation en mouvement » qui favorise la concentration, harmonise la respiration, procure un
apaisement qui permet le « lâcher prise ».
La plupart des mouvements
de la forme peuvent donner lieu à des applications martiales, qui pourront être
exécutées avec un partenaire de façon précise et rigoureuse.
A
cela s'ajoutent d'autres exercices à deux : le tuishou, le Daloï, les
fighting formes et également des formes d'armes : l'épée et le sabre.
Le tai chi chuan inclut les exercices de Chi Gong qui préparent à une
respiration profonde, favorise la perception de l'énergie interne (chi
ou qi) et participe à sa circulation harmonieuse dans tout le corps.
|
Le tai chi chuan peut être pratiqué par chacun quelle que soit sa condition physique et son âge.
Toutefois,
comme toute discipline artistique ou sportive, il demande persévérance
et régularité pour que le pratiquant puisse profiter pleinement du
plaisir et du bienfait de son art. La persévérance fait que le lent progrès ne se perd pas dans les
sables Yi king
| |
|
|